Rechercher & Coordonnées en bref
Lycée Alfred Kastler - 14 avenue de l'Université 33402 Talence Cedex - Téléphone : 05.57.35.40.70

ACTUALITES

 
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Informations PARCOURSUP
 

La phase d’inscription et de formulation des voeux de Parcoursup a débuté le mercredi 22 janvier.

Nous vous rappelons que les lycéens ont jusqu’au jeudi 12 mars 2020 inclus pour formuler 10 voeux maximum, non hiérarchisés et motivés, et jusqu'au 2 avril 2020 inclus pour finaliser leur dossier et confirmer leurs vœux.

Les premières réponses d’admission seront reçues le 19 mai et se poursuivront jusqu’au 17 juillet.

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Comme annoncé lors de la réunion sur Parcoursup lundi 28 janvier, vous trouverez ci-dessous des liens utiles vers l'ONISEP ainsi que le diaporama diffusé ici et le mémento élaboré par le CIO ici
 
 
Vous pouvez joindre le secrétariat de scolarité pour des questions d'ordre pratique ou contacter directement Parcoursup par le biais de votre accès à la plateforme.

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1/ DIPLOMES session 2019

Vous pouvez venir retirer vos diplômes obtenus à la session 2019 de :

BTS, BAC (Généraux, Technologiques, Professionnels), BEP, CAP, BIA, Cambridge Certificate

Selon les jours et horaires indiqués ci-dessous :

Merci de vous présenter au Secrétariat de scolarité (bâtiment de l'administration) :

  • les matins : entre 9h et 12h le lundi, mardi, jeudi et vendredi
  • les après-midi : entre 14h et 16h30 le mercredi et le vendredi
  • muni d'une pièce d'identité (au choix : pièce nationale d'identité, passeport, permis de conduire). Si vous retirez le diplôme d'un tiers, vous devez vous munir d'une procuration du titulaire, d'une copie de sa pièce d'identité et de votre propre pièce d'identité.

Si vous ne pouvez pas venir aux horaires indiqués, merci de nous contacter.

Si vous avez obtenu votre diplôme à la session de juin /juillet 2018 / 2017 / 2016 vous devez vous adresser au rectorat de Bordeaux en cherchant dans leur moteur de recherche « Demande de diplôme » ou accueil/examens et concours/informations pratiques

2/ Atelier BIA

Les inscriptions à l'atelier BIA du Lycée Alfred Kastler sont ouvertes jusqu'au 17 septembre.

Les dossiers sont téléchargeables ici.

Un diaporama de présentation est consultable ici.

Formulaire d'autorisation parentale pour participer aux vols d'initiation prévus au programme du BIA à télécharger ici.

3/ Réforme du Lycée et Bac 2021

Vous trouverez en téléchargement ici la brochure ministérielle d'information sur le Bac 2021, un lien ici vers le site dedié à l'orientation des élèves actuellement inscrits en 2nde GT et le diaporama ici présenté lors des réunions sur la réforme du lycée les 31 janvier et 4 février.

Suite à la mise en place de la réforme du baccalauréat, vous trouverez ci dessous des informations concernant l'organisation du baccalauréat général et du baccalauréat technologique en classe de première et en classe de terminale.

Baccalauréat général

Baccalauréat technologique

4/ Parcoursup 2020

Retrouvez les informations utiles pour participer à la campagne d'orientation post-bac Parcoursup en cliquant ici et le calendrier des opérations  ici

5/ Campagne de bourse

La campagne de bourse est ouverte. Vous pouvez faire votre demande en ligne ici du 28 mars au 4 juillet.

SI toutefois vous rencontrez des difficultés, vous pouvez utiliser le formulaire papier ci-joint.

Vous trouverez ici un guide d'accompagnement pour effectuer votre demande.

6/ Certificat de scolarité 

Vous pouvez télécharger et imprimer des certificats de scolarité à partir de l'Espace Parents de Pronote

(Onglet : "Informations personnelles", documents à télécharger)

7/ Bulletins scolaires
 
Les bulletins scolaires de l'année en cours 2019-2020 des classes de secondes, premières et terminales générales et technologiques sont téléchargeables à partir de votre Espace Pronote.
 

8/ Mini-stages : de la 3ème vers la voie professionnelle

Le Lycée Kastler propose des mini-stages pour les élèves de 3eme intéressés par les filières professionnelles. Nous les recevons de janvier à mai (jusqu'au 7 mai) dans les classes suivantes :
- Technicien d'Usinage,
- Technicien en Chaudronnerie Industrielle,
- Systèmes Numériques, Réseaux informatiques et Systèmes communicants

Les élèves participent à un cours de travaux pratiques pendant 3h. Ils peuvent poser toutes leurs questions à l'enseignant et aux élèves.

Afin d'établir une convention, nous avons besoin des informations suivantes (à transmettre par la famille ou le collège de l'élève, au lycée Kastler à Marie Marseille par téléphone au 05 57 35 40 85 ou par mail à a.kastler@ac-bordeaux.fr) :
- Nom, Prénom de l'élève
- Classe de l'élève
- Formation demandée
- Nom et adresse du Collège
- Nom du Principal du Collège
- Nom du Professeur Principal
- Nom, adresse, téléphone personnel et de travail du responsable légal
- Jours d'indisponibilité (examens, stages, etc...)

9/ Inscription aux transports

Cette année toutes les inscriptions se font sur le site internet de la Région à partir de début Juin jusqu'au 20 Juillet:

 

 https://transports.nouvelle-aquitaine.fr/fr/actualite/transports-scolaires-2019-2020

 

 

Bienvenue sur le site internet du Lycée Alfred Kastler

NOUS VOUS SOUHAITONS UNE AGRÉABLE VISITE !
Article à la une

Prix tangente des lycéens 2020

Nous sommes des élèves du lycée Alfred Kastler participant au prix national Tangente.

 

Le lycée a été sélectionné pour recevoir gratuitement un exemplaire de chacun des livres à lire.

Nous sommes issus de classes différentes, seconde, première et terminale : Amélie Marre, Kenyon Gittens, Michaël Rouves, Axel Vendeville, Lucie Charonnat, Guilhaume Grillot, Camille Chambon, Margot Nguyen Huu et Tatiana Arondel. Nous avons la chance d'être guidés par deux professeurs de mathématiques, Mme Brengues et Mme Martin.

Les livres sélectionnés évoquent donc principalement les maths et les sciences, sous forme de BD, de roman, ou encore de documentaire, ce qui permet de découvrir des univers que nous n'aurions peut-être pas abordés par nous-mêmes.

Ce groupe nous permet de créer un lien social puisque nous partageons, nous échangeons sur nos lectures que ce soit avec les élèves ou les professeurs, un lien social que nous n'avons pas en dehors de ce groupe.

Le but de nos lectures est d'élire notre livre préféré en se basant sur plusieurs critères (la couverture, l'écriture, le contenu, l'apport personnel du livre...). Nous nous retrouverons le 14 Février pour une première sélection à l'intérieur de nos deux groupes puis le 15 mai autour d'un pique-nique pour élire notre livre Tangente !"

 

Les élèves du groupe de lecteurs du prix national Tangente


En savoir plus : http://www.tropheestangente.com/PTL2020.php

La sélection 2020 :

Article à la une

Orientation : informations pratiques

  • Permanences des Psychologues Education Nationale :
 
Deux Psychologues de l'Education Nationale, spécialisées dans le Conseil en Orientation,  interviennent au Lycée Kastler :
 

Madame LEBOURG : secondes 2, 46, et secondes pro SN et TCI

Le Lundi après-midi et le Vendredi matin


Madame WAWRZYNIAK : secondes 1, 3, 57 et seconde pro TU

Le Mardi après-midi et le Jeudi après-midi

 

Pour les autres niveaux : accueil indifférencié

Rendez-vous individuels avec les élèves et les parents

Prise des rendez-vous à la Vie Scolaire

Madame LEBOURG et Madame WAWRZYNIAK peuvent aussi recevoir élèves et parents sur RDV au:

Centre d’information et d’orientation
Allée René Laroumagne - TALENCE
Tram B - Station Arts et Métiers
05 56 80 40 57
 le jeudi matin (Madame WAWRZYNIAK)
 le Vendredi après-midi (Madame LEBOURG)

(Le CIO est ouvert pendant les petits congés scolaires)

 

  • Après la Seconde générale et Technologique
Je prépare mon orientation après la seconde GT : https://fr.padlet.com/jean_luc_nabat/dc629k7jxhe6
 
  • Journées Portes Ouvertes , Salons

Vous trouverez en cliquant ici les premières dates des JPO et Salons organisés sur l'année scolaire 2019-2020.

  • Stage en entreprise

Vous pouvez effectuer un stage en entreprise pendant les vacances scolaires grâce au dispositif "Pass'métier". Vous trouverez ici la plaquette d'information de la CCI.

Vous trouverez toutes les informations pratiques en allant sur le site de l'ONISEP Nouvelle Aquitaine (dans le dossier "Equipes Educatives" en bas de la page).

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    • Permanences des Psychologues Education Nationale :
     
    Deux Psychologues de l'Education Nationale, spécialisées dans le Conseil en Orientation,  interviennent au Lycée Kastler :
     

    Madame LEBOURG : secondes 2, 46, et secondes pro SN et TCI

    Le Lundi après-midi et le Vendredi matin


    Madame WAWRZYNIAK : secondes 1, 3, 57 et seconde pro TU

    Le Mardi après-midi et le Jeudi après-midi

     

    Pour les autres niveaux : accueil indifférencié

    Rendez-vous individuels avec les élèves et les parents

    Prise des rendez-vous à la Vie Scolaire

    Madame LEBOURG et Madame WAWRZYNIAK peuvent aussi recevoir élèves et parents sur RDV au:

    Centre d’information et d’orientation
    Allée René Laroumagne - TALENCE
    Tram B - Station Arts et Métiers
    05 56 80 40 57
     le jeudi matin (Madame WAWRZYNIAK)
     le Vendredi après-midi (Madame LEBOURG)

    (Le CIO est ouvert pendant les petits congés scolaires)

     

    • Après la Seconde générale et Technologique
    Je prépare mon orientation après la seconde GT : https://fr.padlet.com/jean_luc_nabat/dc629k7jxhe6
     
    • Journées Portes Ouvertes , Salons

    Vous trouverez en cliquant ici les premières dates des JPO et Salons organisés sur l'année scolaire 2019-2020.

    • Stage en entreprise

    Vous pouvez effectuer un stage en entreprise pendant les vacances scolaires grâce au dispositif "Pass'métier". Vous trouverez ici la plaquette d'information de la CCI.

    Vous trouverez toutes les informations pratiques en allant sur le site de l'ONISEP Nouvelle Aquitaine (dans le dossier "Equipes Educatives" en bas de la page).

    Orientation : informations pratiques

  • Nous sommes des élèves du lycée Alfred Kastler participant au prix national Tangente.

     

    Le lycée a été sélectionné pour recevoir gratuitement un exemplaire de chacun des livres à lire.

    Nous sommes issus de classes différentes, seconde, première et terminale : Amélie Marre, Kenyon Gittens, Michaël Rouves, Axel Vendeville, Lucie Charonnat, Guilhaume Grillot, Camille Chambon, Margot Nguyen Huu et Tatiana Arondel. Nous avons la chance d'être guidés par deux professeurs de mathématiques, Mme Brengues et Mme Martin.

    Les livres sélectionnés évoquent donc principalement les maths et les sciences, sous forme de BD, de roman, ou encore de documentaire, ce qui permet de découvrir des univers que nous n'aurions peut-être pas abordés par nous-mêmes.

    Ce groupe nous permet de créer un lien social puisque nous partageons, nous échangeons sur nos lectures que ce soit avec les élèves ou les professeurs, un lien social que nous n'avons pas en dehors de ce groupe.

    Le but de nos lectures est d'élire notre livre préféré en se basant sur plusieurs critères (la couverture, l'écriture, le contenu, l'apport personnel du livre...). Nous nous retrouverons le 14 Février pour une première sélection à l'intérieur de nos deux groupes puis le 15 mai autour d'un pique-nique pour élire notre livre Tangente !"

     

    Les élèves du groupe de lecteurs du prix national Tangente


    En savoir plus : http://www.tropheestangente.com/PTL2020.php

    La sélection 2020 :

    Prix tangente des lycéens 2020

  • Présentation

    Microscopes, jumelles, télémètres, endoscopes... le technicien supérieur participe à la conception et à la réalisation de tout type d'instrument d'optique photonique, qu'il s'agisse de dispositifs de recherche ou d'appareils industriels. Il peut notamment travailler dans un laboratoire ou dans une entreprise des domaines de l'astronomie, de la médecine ou de la biologie médicale.

    En liaison avec l'ingénieur ou le chercheur, le technicien supérieur effectue l'analyse fonctionnelle d'un système optique, participe à la conception de prototypes et élabore des procédures de fabrication. Il intervient dans l'installation, le dépannage et la maintenance d'appareils. Il peut également exercer une activité technico-commerciale.

    Le technicien supérieur en systèmes photoniques collabore à la conception et à la réalisation des appareils d'optique (dispositifs de recherche, appareils industriels) Il est aussi compétent dans la partie optique (lentilles, prismes...) que pour l'appareillage mécanique, électrique ou électronique qui lui sert de support.

    La photonique c'est quoi ? Quelques éléments de réponse

     

    Exemple de métier :

     

    Admission

    L'entrée en BTS Systèmes Photoniques (BTS SP) s'effectue après le cycle terminal des études secondaires et la préparation du baccalauréat. Elle est soumise à la procédure Parcoursup.

    Exemples de formations requises :

    • Bac STI2D
    • Bac STL spécialité Sciences Physiques et Chimiques en Laboratoire
    • Bac Pro Systèmes Electroniques Numériques, Optique Lunetterie
    • Bac S
    • Retour d'IUT...

     

    Poursuites d'études

    Le BTS SP est un diplôme conçu pour une insertion professionnelle. Cependant, avec un bon dossier ou une mention à l'examen, il est possible de poursuivre en licence mention électronique, électrotechnique, automatique en licence professionnelle dans les secteurs de la physique, de l'optique ou de l'optronique, en classe préparatoire technologie industrielle post-bac +2 (ATS) pour entrer dans une école d'ingénieur.

    Exemples de formations poursuivies :

    BTS Systèmes Photoniques

  • Voyages et Jeunesse

     

     

     

     

     

    Chantiers jeunes Concordia : une autre façon de travailler, de voyager

    logo de l'association Concordia

     

    Connaissez vous « Concordia » ? Il s’agit d’une association d’échanges internationaux et de chantiers bénévoles. Sur internet on peut lire : « Concordia est une association à but non lucratif, née en 1950 suite à la Seconde Guerre Mondiale d'une volonté de jeunes anglais, allemands et français de faire renaître les valeurs de tolérance, de paix à travers des chantiers internationaux de bénévoles. Aujourd’hui encore, Concordia œuvre à défendre ces valeurs. Les projets que nous proposons ont pour objectif premier de favoriser les échanges intergénérationnels et interculturels mais aussi de promouvoir d’autres formes d’apprentissage ».

    L’association défend et promeut des valeurs lors des séjours qu’elle organise : promouvoir le vivre ensemble, partager les cultures et manières de vivre de chacun, apprendre une langue, s’instruire différemment, retrouver confiance en soi, … Souvent d’une durée d’une semaine, un chantier jeune est une expérience bénévole à double objectif : d’une part, participer à un travail particulier et apprendre de nouvelles pratiques. D’autre part, rassembler un groupe mixte de jeunes, d’adolescents ou d’adultes autour d’un lieu de vie qu’est le chantier, afin de favoriser l’échange de culture, de savoir et de connaissances. Parfois, les chantiers bénévoles sont une solution tout à fait envisageable en cas de problèmes scolaires ou sociaux.

    Comment s’inscrire à un chantier jeune, Comment se préparer : S’inscrire à un chantier jeune en tant que volontaire, avec Concordia n’est pas toujours évident car cela demande un minimum de temps. Il faut rassembler certains documents spécifiques (assurances, fiches santé…) mais ce n’est pas du temps gâché puisque le dossier d’inscription que vous créez doit être complet et précis afin que les organisateurs puissent s’adapter (si nécessaire) et améliorer la qualité de votre séjour. Ensuite, partir en chantier nécessite une bonne préparation de votre sac à dos : pensez au pays où vous vous rendez et adaptez vous (par exemple prévoyez un adaptateur de prise électrique, des chaussures fermées pour le terrain et le chantier, des vêtements adaptés à la météo locale, …). Il est important de ne rien oublier et de prévoir suffisamment d’affaires, sans pour autant avoir un sac trop encombrant. Autrement dit, pour passer un agréable séjour, il vaut mieux anticiper plutôt que se précipiter ! Il est souvent demandé au bénévole de se présenter (brièvement) à l’écrit, d’indiquer la raison du choix du stage choisi et sa motivation pour le faire. Ne voyez pas ça d’un mauvais œil, ce n’est pas un test éliminatoire mais tout simplement une question permettant de connaître votre motivation pour le projet, ce que vous pouvez apporter et ce que vous aimez. Voici, étapes par étapes, comment s’inscrire à un chantier jeune bénévole sur Concordia :

    1) Ecrivez « Concordia » dans votre moteur de recherche et ouvrez leur site internet (sinon, écrivez https://www.concordia.fr/ dans la barre de recherche).

    2) Sélectionnez la rubrique « Trouver votre projet ».

    3) Vous pouvez désormais choisir le continent et le pays dans lesquels vous voulez faire votre stage. Il est également possible de choisir la thématique du stage (agriculture, animation, culture …) et le type d’action (pour les adolescents, adultes, voyages longs …).

    4) Rentrez une date de début et une date de fin du séjour en dessous (prévoyez large pour être sûr d’obtenir un séjour d’au moins une semaine). Cliquez ensuite sur la case « Appliquer » pour obtenir des résultats de projets, ou « Réinitialiser » si vous souhaitez modifier ou recommencer vos choix.

    Une fois que votre choix est fait et que vous êtes sûr du projet que vous voulez réaliser, il ne reste plus qu’à vous créer un compte Concordia. Vous pourrez ensuite ajouter le projet à votre « sac à dos », puis un ensemble de fichiers vous seront demandés pour créer un dossier et vous inscrire au séjour.

     

    Fin du guidage, il s’agissait ici de vous aider, mais parler de mon expérience personnelle à un chantier jeune est évidemment plus intéressant. En tant que jeune (16 ans) en vacances d’été, j’avais beaucoup de temps libre. Sport, musique, voyages, les vacances sont en effet un moment de plaisir qui accorde à chacun du temps pour faire ce qu’il aime. Ainsi pour le goût du voyage, de la découverte mais aussi du bénévolat, je me suis envolé pour Londres, puis j’ai rejoint la ville d’Hastings au Sud de l’Angleterre. Où est-ce que je me rendais ? A un chantier jeune ! Durant une semaine, je séjournais dans un grand centre près d’une forêt, en compagnie de treize autres adolescents de mon âge (entre 15 - 17 ans), à côté de la ville d’Hastings. Parmi les quatorze participants il y avait cinq nationalités différentes : cinq Italien(e)s, une Belge, une Allemande, quatre Espagnol(e)s et trois Français. Ainsi, tout se faisait en anglais : un moyen sûr de s’améliorer et de communiquer. Vu que personne d’entre nous - à part les animatrices - ne parlait anglais couramment, notre langage n’était pas parfait du tout mais les échanges se faisaient tout de même. Concernant la vie en communauté, ce n’est pas facile au début car on arrive dans un nouveau groupe, entouré de personnes qui ne parlent pas tous la même lague maternelle. Il y a de la timidité dans l’air au début. Mais pas d’inquiétude, c’est tout à fait normal. Une fois arrivés au centre nous étions déjà en train de nous présenter, de parler de nous et d’apprendre nos prénoms. C’est d’ailleurs si satisfaisant, les premières fois où on commence à se débrouiller dans une langue (l’anglais par exemple) et se faire comprendre ! C’est à ce moment là que l’on réalise que l’anglais est utile. C’est à ce moment là aussi que face au manque de mots aux confusions, on a envie de s’améliorer pour être vraiment compris.

    Le travail de ce chantier jeune était la création de costumes à l’occasion du carnaval d’Hastings qui se déroulait le samedi. En ce qui concerne les déguisements, il n’y avait pas de thèmes imposés, mais notre centre d’hébergement avait choisi celui des animaux, du fait de leur implication dans la protection des animaux et de la forêt. Après une première journée d’explication sur les carnavals, la visite de la forêt et du centre, nous étions vraiment prêts à nous y mettre et préparer des costumes dignes de ce nom. Chaque matin et l’après midi parfois, nous travaillions sur ces costumes et masques. Pas la plus ardue des tâches, évidemment, mais c’était amusant tout en restant du travail manuel (qui peut être parfois pénible). On ne parlait pas vraiment de motivation car les travaux n’étaient pas de grande ampleur, cependant l’envie de créer un costume original et bien construit nous poussait à rester concentrés et appliqués. - Coup de ciseaux, passe-moi le pistolet à colle s’il te plaît. Mince je me suis brûlé… voilà de la peinture verte si tu as besoin - un « joyeux bordel », ces travaux manuels ! Finalement le résultat est assez satisfaisant : le masque et son costume sont prêts à l’usage, vous n’attendez plus que le jour du carnaval. Prêt pour parader dans les rues d’Hastings !

        

    photos Emilien Cotrait

    Ainsi, on doit considérer ce travail dans les chantiers bénévoles comme une source d’amusement et de découverte. Les chantiers jeunes consistent à repeindre une école, aider des populations dans le besoin dans certains pays en voie de développement, réhabiliter des routes et des infrastructures, participer à un festival, aider des enfants à l’école, aménager des espaces… Pour résumer, il s’agit d’un séjour où l’on aide bénévolement à la réalisation d’un projet, parfois très utile, tout en prenant du plaisir au contact des autres bénévoles.

     

    Verdict : Au vu de la description que je donne et de ce que ça apporte, je vous recommande vivement ces chantiers jeunes bénévoles qui sont une source incroyable de découverte, de partage et d’apprentissage. Si chacun peut y trouver quelque chose de spécial, c’est que ces séjours savent mêler le travail et le divertissement.

    Mon conseil : N’hésitez pas à faire des chantiers jeunes, tout comme d’autres séjours ou expériences, qui sont enrichissants pour votre parcours professionnel et social, mais également pour votre culture générale. C’est un bon moyen de changer d’air, se dépayser avec un peu de curiosité et de débrouille.

     

    Emilien Cotrait

     

     

     

     

    Arts et Culture

    Travis Scott : Look Mom I can fly

    CC BY-SA 4.0 - photo : Frank Schwichtenberg

    Le 28 août 2019, le film documentaire Look mom I can fly sur la vie de Travis Scott, très célèbre rappeur américain, est sorti sur la plateforme de streaming Netflix. Le documentaire d’un peu plus d’une heure vingt retrace la vie de Jaques Webster, aussi connu sous le nom de Travis Scott, de ses débuts en musique et ses premières parties de concert où personne ne le connaissait, jusqu’au succès planétaire de l’album Astroworld. Un album qui le classa définitivement au rang de superstar du rap et du monde musical. Tout un tas de mélioratifs peuvent le qualifier au vu de son œuvre musicale… Mais qui est vraiment Travis Scott ? Qu’est-ce qui le distingue des autres dans la musique, et quels aspects de sa vie sont mis en avant dans le documentaire ? Des questions auxquelles nous nous réjouissons de répondre, tant le sujet est plaisant. Are you ready, guys and girls ? It’s just the beginning of a lit, amazing, story ! (« Etes vous prêts les gars et les filles ? C’est juste le début d’une histoire folle, incroyable ! »).

    [note : l’article n’explorera pas l’ensemble de sa vie d’artistique et personnelle, car ceci ne doit pas ressembler à une bio Wikipédia mais a une analyse de l’artiste et de son œuvre].

    Ainsi, Jacques Berman Webster II aussi connu sous le nom (professionnel) de Travis Scott est né le 30 avril 1991 à Houston, Texas, aux Etats-Unis. Il est un rappeur, chanteur et compositeur très célèbre pour ces trois albums à succès et son ascension fulgurante vers la gloire.

    Tout commence à Houston dans l’état du Texas : jusqu’à l’âge de six ans, Travis (appelons le ainsi) vivait avec sa grand-mère à South Park, Houston. Situé dans le centre sud de la ville, ce quartier était réputé pour la criminalité et la délinquance. Un milieu de vie parfois stressant et inquiétant, qui impacta la mémoire du jeune Travis Scott : celui-ci déclarait « I saw mad bums and crazy spazzed out motherfuckers, I saw people looking weird, hungry, and grimey. I was always like, ‘I gotta get the fuck out this shit.’ It gave me my edge [it made me] who I am right now. ». Ce que l’on pourrait traduire par « J’ai vu des fous insensés, des gens fous, j’ai vu des gens bizarres, affamés et crasseux. Je me disais toujours : ‘‘ Je dois me débarrasser de cette m**de. ’’ ça m’a donc donné un avantage, une motivation qui fait que je suis là en ce moment ». Source d’inspiration ? Non, plutôt source de motivation ! S’il passe le reste de son enfance, éloigné des milieux dangereux, la motivation de ne pas sombrer dans la délinquance et la pauvreté est toujours présente. D’une mère employée chez Apple et d’un père chef d’entreprise, Travis reçoit une très bonne éducation et est diplômé en high school (équivalent du baccalauréat au lycée) à seulement 17 ans. Le génie est très ambitieux et part à l’Université de San Antonio au Texas. Cependant le jazz et le hip hop l’ont bercé depuis son enfance, et il en a de très bons souvenirs. Cette passion ne l’a jamais quitté et ça y est, il abandonne les études en deuxième année d’université, afin de se lancer dans la musique et de s’y consacrer pleinement. Schéma classique, oui. Une histoire qui paraît semblable à celle de plusieurs autres rappeurs outre Atlantique. Mais faire le choix du cœur avec le rap est évident pour lui à l’époque : si l’on regarde Travis Scott aujourd’hui, et sa place écrasante dans la musique, on ne peut qu’approuver cette décision. Les parents, frustrés que leur fils ait abandonné ses études, décident de lui couper les vivres. Travis Scott part donc à New York pour se lancer et travailler sur la musique dans une ville fleurissante de stars et de producteurs. Ses débuts, vers la fin des années 2000, ne sont pas glorieux… mais rien n’arrête Travis Scott, jeune prodige qui depuis le début de son parcours musical n’a jamais abandonné malgré les hauts et les bas. Plus de bas d’ailleurs, à ces débuts, et ça parait logique, mais les « singles » (chansons énormément écoutées qui mettent l’artiste en lumière) que sont « Mamacita » et « Antidote » le propulsent au sommet de la sphère musicale. Vous connaissez la suite : que ce soit en termes de fans, de popularité, de contrats avec les labels et de succès dans les ventes de musique, Travis Scott explose les compteurs ! La consécration pour lui, un modèle pour son public ! On pourrait facilement conclure le papier sur la phrase « Never give up » - « N’abandonne jamais » - qui est une leçon de vie bien connue. Toutefois, comment s’est-il imposé et distingué des autres dans ce milieu de haut niveau en changement constant ? Transition intéressante…

    Travis $cott, un style à lui… Laflame (son surnom) a son style à lui, peu comparable, il s’est donc distingué grâce à un « flow » (style) particulier. La recette : il mêle souvent des séquences de rap pur, se montre parfois technique, sans en abuser. On parle souvent de lui comme d’un artiste polyvalent : il parvient souvent à trouver un juste milieu pour ne pas être considéré comme un « mumble rappeur » (des rappeurs qui volontairement, chantent sans articuler correctement, ce qui donne des effets), sans pour autant tomber dans la case du ‘‘ simple rappeur ’’ qui ne correspond plus vraiment aujourd’hui. La raison pour laquelle le mot rappeur devient un abus de langage, est que les artistes se diversifient de plus en plus dans leur flow, leur musicalité et leur façon de chanter. Parfois, des refrains et même des couplets entiers sont chantés par un rappeur, d’autres fois une chanson de rap se mêle avec un autre style de musique et vice versa. De ce fait, on peut dire - il s’agit d’ailleurs d’un sujet beaucoup repris par les artistes - que le rap et la musique en général sont très diversifiés. On ne peut plus vraiment classer chaque artiste dans des cases, des catégories, et créer des limites infranchissables entre chaque style musical comme auparavant. En bref, le rap est actuellement un conglomérat de styles et d’influences et on comprend que certains artistes comme Travis Scott se différencient avec un flow qui leur est propre et une polyvalence comme on en voit rarement. Ensuite viennent les paroles et la voix : tout est une histoire d’apparence et de beauté dans le rap. On parle bien de beauté du rap car actuellement, de nombreux rappeurs visent la performance et les fans par une belle mélodie et un joli timbre de voix. Si certains sont de véritables diamants bruts grâce à leur voix, d’autres n’hésitent pas à user - sans modération - de divers effets de voix tels que la fameuse autotune, lors de l’enregistrement des chansons. L’autotune est un effet modificateur de voix, permettant de trouver d’autres fréquences et d’autres mélodies, de cacher une imperfection ou bien de donner quelque chose de frais à la chanson. Travis Scott est donc un fervent utilisateur de l’autotune, et ça rend bien : c’est souvent le petit truc en plus qui va faire apprécier un son, qui va embellir la mélodie. Maintenant, les paroles : Laflame n’est pas un artiste qui va vous raconter les problèmes de sa vie ou donner son avis sur les grands sujets sociétaux, il ne va pas non plus militer activement pour une cause dans ses musiques. Un peu dommage, car nous sommes dans une génération musicale où l’on perd ce côté dénonciateur et moralisateur au profit de l’humour, de la célébrité et du divertissement. Pour en revenir à Travis Scott, lui va donc plus parler de sa célébrité, son rapport à l’argent et son pouvoir financier, de la drogue, du sexe et de ses inspirations par exemple. Les paroles ne sont ainsi pas toujours très réfléchies… mais au final, est-ce vraiment dérangeant ? Non bien sûr, allez dire aux parents et grands-parents moralisateurs de ranger leur expertise musicale et de profiter un peu du moment, de profiter un peu de la musique telle qu’elle est. Peu importe les paroles et le message, il faut savoir profiter de la musique et s’en amuser !

    Le dernier indice qui fait que Travis Scott se distingue des autres artistes, est son énergie : ce gars est un concentré de vitamine C, débordant de bonne humeur et d’explosivité, aussi bien sur scène qu’en studio, et dans sa vie quotidienne. D’ailleurs Travis Scott n’est pas excité, mais bel et bien possédé lors de ses concerts. Il s’agite avec passion et transmet une énergie toujours positive qui lui permet d’avancer, de faire rêver son public avec un slogan « everything is possible ! ».

    Un documentaire sur sa vie… Pour couronner le tout, comme si tout ceci ne suffisait pas, la plateforme de diffusion de films et de séries Netflix, a sorti un documentaire retraçant tout le parcours de Travis Scott. De ses débuts en musique et ses premières parties de concert où personne ne le connaissait, jusqu’au succès planétaire de l’album Astroworld, une partie de sa carrière est passée au peigne fin. « Damn ! How many people here ? » (« Combien y a-t-il de personnes là ? ») déclare-t-il avec surprise quand il visionne une vidéo de l’un de ses premiers concerts. Il était alors inconnu du grand public, on peut voir sur son téléphone (voir documentaire) un rassemblement d’une vingtaine de personne autour d’une scène, et une ambiance assez calme règne. Ensuite, de nombreuses vidéos de ses concerts durant les deux dernières années nous convainquent de la popularité de l’artiste et de sa réussite. Des milliers de fans sont rassemblés, dans une ambiance de folie, n’attendant qu’une seule chose : que le show commence. Dès les premières notes, c’est l’explosion de joie dans la salle. Les cris fusent et des milliers de fans chantent déjà les paroles en cœur. Toute cette foule s’agite avec une énergie incroyable et les mouvements de foule lors de ses concerts montrent à quel point les fans sont heureux du moment qu’ils vivent. Un véritable showman ! Ensuite, le documentaire est une porte ouverte sur sa vie privée, en compagnie de sa femme Kylie Jener (autre star du mannequinat et des réseaux sociaux). On le voit aussi avec sa fille Stromy, une adorable petite fille éduquée dans un luxe et un confort apparent. On voit également Travis Scott dans sa vie d’artiste, lors de grands évènements comme le concert du Superbowl 2019 (concert à la mi-temps du célèbre match de football américain aux Etats-Unis), lors de la remise des prix des Grammy Awards, ou encore lors de son festival organisé à Houston sur le thème du parc d’attraction Astroworld, en référence au parc où il s’amusait dans son enfance.

    Si je devais laisser mon verdict, voici ce que je dirais : « Un documentaire touchant par moment, très profond et intense dans les émotions délivrées ! Une réussite ». Le documentaire vous donnera sans doute envie de découvrir l’artiste et sa musique (si vous ne le connaissez pas). Surtout, il vous montrera que sa musique rassemble et donne une certaine joie… que l’on ne peut pas vraiment décrire.

     

    Emilien Cotrait

     

    Culture & International

     

    Prix Nobel : récompenser le progrès

    photo extraite de l'encyclopédie collaborative Wikipedia (libre de droits)

    Tout au long de la semaine dernière (mi-octobre 2019) avait lieu la fameuse cérémonie de remise des prix Nobel, très attendue et souvent synonyme d’avancées techniques et sociales pour l’Homme. Les Prix Nobel sont une récompense accordée chaque année aux personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à l'humanité » dans différents domaines. On peut lire sur le site internet du prix Nobel « Le prix Nobel est un prix international administré par la Fondation Nobel à Stockholm, en Suède, et basé sur la fortune d'Alfred Nobel, inventeur et entrepreneur suédois. En 1968, la Sveriges Riksbank [banque centrale suédoise] a créé le prix Sveriges Riksbank en sciences économiques à la mémoire d'Alfred Nobel, fondateur du prix Nobel. Chaque prix consiste en une médaille, un diplôme personnel et une certaine récompense en argent. Une personne ou une organisation récompensée par le prix Nobel est appelée lauréate du prix Nobel. Le mot « lauréat » se réfère à être signifié par la couronne de laurier. Dans la Grèce antique, les couronnes de laurier étaient remises aux vainqueurs en signe d'honneur. ». Il faut savoir également que les prix Nobel de Médecine et Physiologie, Physique, Chimie et Littérature sont remis en Suède, alors que la cérémonie du Nobel de la Paix à lieu en Norvège. La répartition date de la séparation des deux pays en 1905. Selon les volontés d’Alfred Nobel, c’est un comité nommé par le Parlement norvégien, qui est chargé de sélectionner les lauréats parmi une longue liste de candidats.

    Nous avons mis en lumière sur les Nobels, leurs fonctionnements, mais de grandes questions persistent : Quels sont les nominés cette année ? Peut-on voir à travers les prix Nobels, un aspect élitiste, réservant le succès à une partie de la population ?

    Nous nous intéresserons enfin au Nobel de la Paix et de la légitimité qu’il apporte, dans un monde en constante évolution.

     

    L’édition 2019

    Avant toutes choses, nous nous devons de rappeler les différents lauréats de cette année, et leur accomplissements / travaux / … :

    Médecine ou Physiologie : Le prix Nobel de Médecine ou Physiologie 2019 a été décerné aux chercheurs et professeurs de médecine américains William Kaelin et Gregg Semenza, ainsi qu’au britannique Peter Ratcliffe (aussi chercheur et professeur) pour leurs découvertes sur l’adaptation des cellules à l’apport variable d’oxygène, permettant de lutter contre le cancer et l’anémie.

    Physique : Le prix Nobel de Physique 2019 a été décerné au chercheur américain James Peebles pour des découvertes théoriques en cosmologie physique, ainsi qu’aux astrophysiciens suisses Michel Mayor et Didier Queloz pour la découverte d’une exoplanète orbitant autour d’une étoile similaire au Soleil.

    Chimie : Le prix Nobel de Chimie 2019 a été décerné aux chercheurs américains John Goodenough et Stanley Whittingham, et japonais Akira Yoshino, des acteurs-clés du développement des batteries au lithium, présentes dans l’électronique portable et l’automobile.

    Littérature : Exceptionnellement, les prix Nobel 2018 et 2019 ont été décernés en même temps, après un scandale qui avait empêché la remise de la récompense l’an dernier. Le prix Nobel de littérature 2018 a donc été décerné à la romancière polonaise Olga Tokarczuk, pour avoir écrit une douzaine d’ouvrages de styles différents (poésie, roman historique, policier…). Le prix Nobel de Littérature 2019 a été décerné à l’écrivain autrichien Peter Handke « l’un des plus lus des écrivains de langue allemande, avec plus de quatre-vingts ouvrages publiés » selon Le Monde.

    Paix : Le prix Nobel de la Paix 2019 a été décerné au premier ministre éthiopien Abiy Ahmed « pour ses efforts en vue d’arriver à la paix et en faveur de la coopération internationale, en particulier pour son initiative déterminante visant à résoudre le conflit frontalier avec l’Erythrée », a déclaré la présidente du comité Nobel.

    Economie : Le prix de la Banque centrale de Suède en sciences économiques 2019 (Nobel d’économie) a été décerné à la française Esther Duflo et aux américains Adhijit Banerjee et Michael Kremer, trois économistes et chercheurs, récompensés pour leurs travaux sur la réduction de la pauvreté dans le monde.

    Comment ne pas les féliciter pour leurs travaux, leurs productions et comment ne pas les remercier pour ce qu’ils ont apporté à l’Homme sur le plan scientifique, culturel et social ? Cela va de soi, nous les en remercions.

    Récompenser l’élitisme

    Si les lauréats disposent généralement d’importants moyens et de travail, de recherche, des fonds conséquents à pour l’expérimentation - et un très haut niveau intellectuel -, cela ne fait que confirmer ce que sont les prix Nobels : des récompenses de l’élitisme. Astrophysicien, chercheur, astronome, médecin, homme/femme politique, écrivain, économiste, professeur en université… si le panel de métiers distingués par ces prix est large, le niveau n’en est pas moins élevé. On parle tout de même de lauréats, ayant (selon les mots de l’académie) « apporté le plus grand bénéfice à l'humanité » ! Si cela peut paraître subjectif pour certains, la formule indique clairement : sont primées les avancées et découvertes scientifiques majeures, les plus grandes œuvres littéraires, les systèmes économiques et financiers bénéfiques à la société ou encore les actes pacifistes de grande ampleur. En sachant que nous sommes plus de sept milliards d’individus sur terre et que se distinguer ne semble pas tache aisée, le travail et la persévérance sont au mieux les clefs de la réussite, sinon la base de toute activité. Les nominés et lauréats des prix Nobels sont donc armés de détermination mais surtout d’un haut niveau intellectuel acquérit lors de longues années d’études, d’apprentissage et de spécialisation. Dans le cas des chercheurs, scientifiques ou littéraires, économistes ou pacifistes, avoir fait des études supérieures de qualité, ou occuper un poste professionnel très qualifié par exemple, peuvent permettre d’accéder plus facilement à des financements pour la rechercher, expérimenter, ou créer. Ces gens sont en quelques sortes « haut placés » professionnellement, mais aussi socialement. Leur capital social et culturel peut s’avérer très important, au quel cas ils pourront étendre leurs recherches à d’autres domaines, obtenir des informations et de l’aide plus facilement, être soutenu financièrement... Quelque soit notre milieu socio-professionnel, notre âge ou notre expérience, la loi du capital global s’applique intuitivement à chacun de nous, suite à quoi certains parviennent à devenir des élites. Disposer de grands moyens financiers et « avoir le bras long » permet évidemment, pour un médecin par exemple, d’en découvrir davantage sur une maladie, et ses symptômes, cela permet également à une économiste (autre exemple) de pouvoir comparer des systèmes macroéconomiques, faires des sondages et des simulations, pour ainsi confirmer ou réfuter une idée sur l’économie… Vous l’aurez compris, dans tous les domaines les capitaux culturels, mais surtout sociaux et financiers sont déterminants. Il ne faut pas négliger, également, la force du groupe : Parmi les lauréats scientifiques (médecine, physique et chimie) des différentes éditions du Nobel, on remarque que des groupes de deux ou trois chercheurs sont souvent récompensés. Contrairement à la littérature (où le tallent et l’œuvre sont personnels), ou à la paix, les sciences sont un domaine de collaboration où l’entente des chercheurs, la mise en commun de leurs savoir mène bien souvent à des avancées scientifiques majeures.

    La récompense du prix Nobel couronne, en quelques sortes, l’élite de la société qui est seule à pouvoir se distinguer (en science, en littérature, …) du reste des individus, puisqu’elle en a les moyens. Toutefois, cet élitisme reste nécessaire à la population, qui bénéficie directement des avancées sur des domaines variés.

    Prix Nobel de la paix : quelle légitimité ?

    Le prix Nobel de la paix récompense « la personnalité ou la communauté ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix », selon les volontés définies par le testament d’Alfred Nobel. En d’autres termes, il s’agit de récompenser la lutte pour la paix, les droits de l’homme, l’aide humanitaire et la liberté. Cette distinction est d’autant plus attendue puisque nous connaissons sans cesse à travers le monde, plusieurs conflits ou affrontements armés aux enjeux variés, qui changent le mode de vie des sociétés et restreignent les libertés. De très grands noms ont été mis à l’honneur, comme la religieuse Mère Teresa, le militant à l’égalité raciale Martin Luther King Jr, ou encore l’homme d’Etat anti-apartheid Nelson Mandela. Ils ont ainsi profité de cette distinction pour affirmer leur légitimité sur la scène internationale : le groupe France Télévision déclare dans une vidéo explicative « Quand on est prix Nobel de la paix, on agit pour le bien-être de tous ! Les lauréats de cette récompense gagnent surtout en célébrité et respect. Leur action est mise en avant, et cela les aide à mener leur combat pour la paix. ». Par ailleurs, chaque lauréat reçoit (en plus de son diplôme et de sa médaille) une somme d’argent conséquente avoisinant les 800 000 euros. Ils peuvent utiliser cet argent comme bon leur semble : poursuivre des projets, faire de la prévention ou informer, intervenir dans différents milieux socio-professionnels, voyager pour tenter d’instaurer la paix dans des zones de conflit, etc. Quoi qu’il en soit, suite à cette nomination les lauréats sont sous les feux des projecteurs et ont l’opportunité de continuer à travailler avec une plus grande efficacité.

    Certes, le prix Nobel de la paix peut légitimer un acteur clef du pacifisme, en lui apportant de la crédibilité dans l’opinion publique. Cependant il peut aussi être contesté dans certains cas :

    • Un lauréat ayant commit des actes condamnables dans son passé ou ayant une réputation ternie : Le secrétaire d’Etat américain henry Kissinger a reçu le Nobel pour la signature des accords de Paris, mettant fin à la guerre du Vietnam. Or, il était secrétaire d’Etat au moment de l’opération Condor (le bombardement au Cambodge) et a été « accusé de soutenir des dictatures d’extrême droite pendant la guerre froide et d’avoir suscité l’escalade du conflit au Vietnam » rapporte l’OBS.
    • Une nomination ne s’expliquant pas par des actes et engagement concrets en faveur de la paix : Le président des Etats-Unis Barack Obama était difficilement critiquable lors de son élection, incarnant une l’image d’une Amérique plus égalitaire et tolérante, et sans armes nucléaires. Pourtant, il reçoit le Prix Nobel de la Paix en 2009, simplement pour ses projets et son idéologie contre l’armement nucléaire. De nombreux dirigeants ont été extrêmement surpris, car le rôle des E.U. dans les conflits mondiaux était alors prépondérant (« gendarme du monde »). Surtout, l’hebdomadaire américain Newsweek a réagit ainsi : « Nous nous trouvons dans un univers particulier où les bonnes intentions sont récompensées avant qu’elles ne soient métamorphosées en bonnes actions ou en faits réels. ».

     

    Emilien Cotrait

    Au Bord du LAK - 12ème édition

  • Vivez vos années lycées autrement : participez aux clubs !

     

     


    Le club Théâtre : Envie de jouer dans une troupe ?

    Tous les jeudi de 13h à 14h en salle Marie Curie, venez nous rencontrer dés le jeudi 26 septembre au CDI.

    En savoir plus

     

    Maths en Jean's : Ne subissez pas les maths, vivez les !

    en partenanriart avec le lycée Václav Havel (Bègles) et le LaBRI (Laboratoire Bordelais de Recherche Informatique) venez rejoindre notre équipe de chercheurs en herbe !

    Chaque jeudi de 12h à 13h mettez en commun vos idées afin de faire avancer les sujets proposés par Adrien Boussicaud (chercheur au LaBRI).

    Venez nous rencontrer à partir de jeudi 26 septembre en salle informatique : E122.

    En savoir plus

     

    Le club jeux : Envie de vous détendre autour de jeux de société ?

    Venez nous rejoindre à partir du vendredi 4 octobre de 12h15 à 14h en E115.

     

    le lycée autrement : les clubs

  • Atelier théâtre

     

    Professeurs engagés : Mme VERGNAUD Katia, Mme BRENGUES Johanne et Mme VOLPE Stéphanie

    Professionnelle associée : Mme MOGET Emilie (comédienne)

     

    Objectifs :

    1. Proposer une expérience culturelle à but social dans le contexte du lycée :
    • Développer les échanges et la communication dans une double perspective : au sein d’un groupe où la relation nouée est propice à des échanges constructifs et par rapport à soi-même, le but étant de mobiliser les compétences orales et les vecteurs de l’expression (voix, corps, geste,…)
    • Se préparer aux situations de l’oral
    • Lier  théâtre et réel par des mises en situation variées et enrichissantes qui vont amener l’apprenti comédien à y faire face en mobilisant son énergie et son potentiel créatif.
    1. Valoriser les compétences personnelles des élèves :
    • Développement des capacités propres à chaque élève : mémorisation, imaginaire
    • Valorisation de l’image du soi par le travail sur les émotions, la capacité à endosser et assumer un rôle et l’affirmation de soi au sein d’un groupe
    • Plaisir de jouer et d’être reconnu au sein d’un groupe
    1. Contribuer au rayonnement culturel du lycée :
    • Enrichir la palette des activités proposées par l’établissement pour attirer un public différent et promouvoir la culture
    • Offrir une visibilité aux pratiques culturelles dans l’établissement (spectacle, sortie théâtre)
    • Concourir à l’attractivité du lycée pour les filières générales en diversifiant les activités, cet atelier à dominante culturelle venant compléter le choix déjà varié pour le pôle scientifique et industriel.

     

    Modalités envisagées :

     1 heure par semaine le jeudi de 13H à 14 H pour les élèves volontaires et libres sur ce créneau

     

    Typologie des activités mises en œuvre dans l’atelier :

    • exercices individuels, collectifs, avec texte ou en improvisation
    • relaxation, travail de la voix, diction
    • préparation d'un spectacle dans toutes ses composantes

    2018-2019 :

    http://www.lyceekastler.fr/index.php?id_menu=69&id_article=116

    http://www.lyceekastler.fr/index.php?id_menu=69&page=2

     

    Club Théâtre

  •  Cliquez sur le lien de la classe concernée pour obtenir la liste.

     

     

     

    2de générale et technologique 

    Première et Terminale générales
     1re générale  
    Tle ESTle S-SITle S-SVT
    Première et Terminale Technologiques
    1ère STI2D 1ère STL 
    Tle STI2DTle STL
    Seconde Première et Terminale professionnelles
    2de SN2de TCI2de TU
    1ère SN1ère TCI1ère TU
    Tle SNTle TCITle TU
    BTS 1ère et 2ème années
    ATI 1CRCI 1CRSA 1CPRP 1SN-EC 1SN-IR 1TPIL 1SP 1
    ATI 2CRCI 2CRSA 2CPRP 2SN-EC 2SN-IR 2TPIL 2SP 2

                                   CPGE Technologie, Physique et Chimie

    CPGE TPC 1
    CPGE TPC 2

     

    Listes des manuels et matériel en usage 2019-2020

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    Sport et Société

     

     

    Tournoi des Six Nations 2019 ou le jeu des différences

                         

    Cette année, le Tournoi des Six Nations se terminera mal pour les Bleus qui, une fois de plus, ne seront pas sur le podium, bien souvent occupé par les nations anglophones. Ces dernières années, l’ovalie ne tourne pas rond pour les Français, la preuve en est : aucun sacre depuis 2010. Le coq doit redorer son blason dans ce tournoi aussi emblématique que déterminant. Pour l’heure, le sacre est hors de portée et une deuxième victoire ne suffira pas aux Français, ce sera la victoire de consolation dans une série de matchs quelque peu difficiles et révélateurs. Encore faut-il gagner ce match contre l’Italie de David Sisi. Une défaite nous rapprocherait d’une 6ème place : à nous la cuillère de bois, non merci ! Bien que la dernière place risque de nous être attribuée sous certaines conditions rares (en cas de bonus défensif, offensif et de victoire italienne), cette éventualité reste présente et ce tournoi n’est pas fini : ce dernier match en dira long sur l’état d’esprit et le jeu des Bleus qui auront pour ultime enjeu de sauver les meubles, à la française. Après ces matchs calvaires, quelques mois vont passer et les fans et supporters déçus se prépareront au grand retour du XV de France en septembre 2019, pour la Rugby World Cup au Japon (coupe du monde de rugby).

    Le Tournoi des Six Nations Féminin est bien moins mis à l’honneur, pourtant réjouissons-nous de la magnifique 2ème place des Françaises avec 3 matchs gagnés sur 4. En cas de victoire contre l’Italie et sous réserve de défaite anglaise*, les Bleues de Annick Hayraud pourraient bien terminer cette balade sur la première marche du podium : un sacre français. Malgré nos espérances, on observe un XV anglais en pleine forme qui domine ce tournoi féminin avec 4 victoires pour autant de matchs. Côté France, le bilan masculin est décevant et cette année les Bleues sont meilleures que les Bleus, que ce soit dans les matchs ou dans les statistiques. De quoi relancer le débat sur la place des femmes dans ce sport masculinisé et très inégalitaire. Par ailleurs, les rencontres souvent riches en essais et actions spectaculaires changent peu à peu l’image du rugby féminin. Plus de publicité, de sponsors mais surtout plus de public et de téléspectateurs marquent leur intérêt pour cette catégorie. Sur le terrain, « les rugbywomen » - si l’on me permet l’expression - font preuve d’un grand esprit d’équipe et d’une féroce envie de victoire : 47 points pour les Françaises samedi soir contre l’Irlande, les chiffres parlent d’eux-mêmes !

    * Plusieurs conditions doivent être réunies pour une victoire française à ce tournoi

    Emilien Cotrait

     

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    Voyages et Jeunesse

     

    Histoire et culture, voici Paris !

    Direction Paris pour la classe de première ES du Lycée Alfred Kastler de Talence. Mardi 12 février à 7h00 les élèves et les professeurs accompagnateurs de notre classe se sont rejoints à la gare Saint-Jean à Bordeaux pour passer deux jours à Paris. Ce voyage pédagogique et culturel a été pensé puis organisé et tout le monde l'attendait avec impatience. Ça y est, nous y sommes, c'est le jour J ! Le soleil n'est pas au rendez-vous, mais la classe de première ES est là. Courageuse et excitée de partir, déterminée à passer deux jours dans la capitale et désireuse de quitter la routine scolaire pour s'instruire différemment. L'ensemble du groupe est satisfait d'être ici en dépit d'un réveil très matinal… Alors que le train démarre, chacun s'occupe comme il peut et patiente deux petites heures qui nous séparent de la capitale. Arrivé en gare Montparnasse, tout me paraît plus grand, plus actif, plus impressionnant : nous ne sommes pas à l'étrangers mais Paris me procure souvent une sensation de grandeur, de nouveauté. C’est un peu comme si l’on découvrait un autre pays tout en restant en France. Après avoir parcouru quelques arrêts avec le métro et le tramway, nous arrivons au Musée National de l'Histoire de l'Immigration : c'est le début d'un séjour qui s’annonce aussi passionnant que divertissant.

    Le Musée national de l'histoire de l'Immigration, appelé plus communément Musée de l'Immigration, est une institution publique d’histoire qui conserve, présente et apprend au public l'histoire de l'immigration en France et à travers le monde. Tout un ensemble d'histoires, d'objets, de témoignages, d'œuvres d'art… nous permettent de comprendre comment les différentes nations se sont construites avec l'immigration. Le matin, une guide du musée nous a fait visiter la " galerie des dons " : une galerie où chacun peut déposer un objet, un témoignage, une histoire en rapport avec l'immigration que lui ou un autre membre de son entourage a vécu. Un moyen de rassembler toutes les petites histoires, les anecdotes et les expériences afin de reconstituer la grande histoire. Nous avons continué la visite. Un peu plus loin la guide nous a expliqué, grâce des exemples et un peu d'histoire, qu’un très grand nombre d'objets, de mots et de façons de faire viennent de l'immigration, de la circulation des cultures et du langage d'un pays à un autre. Elle nous a rappelé que depuis la nuit des temps l'immigration était un sujet sensible, souvent source de différends voire de conflits. En dépit de plus de connaissances, des amalgames sont toujours présents de nos jours et la visite nous a permis de connaître les différents points de vue sur la question de l'immigration.

    Après un passage à l'auberge de jeunesse pour déjeuner, nous sommes repartis au Musée de l'Immigration pour poursuivre la visite. Le Palais de la Porte Dorée a été pensé et réalisé par l'architecte français Albert Laprade pour y accueillir l'exposition coloniale à Paris en 1931. Le bâtiment porte ce nom du fait de sa localisation : d’une part, il est " à l'orée " du bois de Vincennes, d’autre part c'est un véritable palais. En effet, ce musée est une œuvre d'architecture qui s'inscrit dans le style art-déco car il est à la fois ancien dans la construction et moderne dans la décoration et l’aménagement. La façade est couverte d'un ensemble de dessins gravés dans la pierre, qui représentent la France et l'immigration (représentations de peuples, de marchandises apportées, de lieux de transit…). Ouvert au public en octobre 2007 et inauguré officiellement le 15 décembre 2014, ce musée a suscité de vives réactions et a ouvert des débats, pour son nom et pour le message qu'il donnait. Cependant, les visiteurs ont rapidement pris conscience que le Musée de l'Histoire de l'Immigration n’était en aucun cas un lieu de mépris et de discrimination, mais simplement un lieu d'histoire. Il vise à transmettre l’histoire de la construction de la France par l’immigration.

    Voici une journée chargée d’histoire et d’anecdotes, mais il n’est que 17 ou 18 heures et bien d’autres choses nous attendent.

    Billets de métro distribués, compostés, et bon voyage. Voilà comment nous nous déplacions durant ces deux journées ; force est de constater que Paris est grand, le traverser à pied userait nos souliers. Nous avons ensuite profité d’une heure de temps libre dans l’Ile de la cité pour nous promener, boire un coup et acheter des souvenirs au cœur de Paris. Durant cette pause nous étions proche de la cathédrale Notre Dame, un magnifique bâtiment de style gothique, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. La nuit tombe et nous arrivons au fast food. Ce repas fait visiblement partie intégrante du voyage puisqu’il a éveillé l’esprit de beaucoup d’entre nous, sans réel intérêt avec les musées et le thème du voyage… pourtant nous nous sommes régalés. On apprécie toujours de manger au fast food, un restaurant au menu moderne mais aux techniques de travail anciennes.

    Rideaux rouges, cloche qui sonne… c’est l’heure du théâtre : Novecento, un monologue de théâtre écrit par Alessandro Baricco et joué par André Dussollier au Théâtre de la Porte St-Martin. Cette pièce de théâtre a été appréciée à l’unanimité par notre classe, deux élèves m’ont parlé d’une pièce « authentique, originale, dynamique et entraînante » pour la décrire en quatre mots. D’autres élèves disent avoir « beaucoup aimé la pièce », Dussollier est un « très bon comédien et l’orchestre de jazz jouait particulièrement bien et donnait du rythme à la pièce ». Cette œuvre particulière mêlant musique jazz et monologue a fait sensation et donnait l’impression d’une « sorte de question réponse, d’aller retour entre le comédien et les musiciens », déclare la professeure d’histoire-géographie, avant de conclure : « C’est une superbe harmonie entre les deux parties, ce qui rendait la pièce intéressante et envoûtante ». Apparemment, Novecento n’est pas une pièce à voir mais à vivre.

     

    Cette journée était passionnante, tous nos déplacements nous ont fatigués, à tel point que je me suis endormi immédiatement une fois les lumières éteintes. Après un repos mérité et un petit déjeuner vitaminé, nous sommes repartis pour une seconde journée de culture et d’histoire, avec la visite du Mémorial de la Shoah le matin. Le Mémorial de la Shoah est un lieu de mémoire des victimes du génocide juif de la Deuxième Guerre mondiale. Il rend hommage à toutes les victimes du drame de la Shoah, grâce à plusieurs façades appelées « Le Mur des Noms » où sont gravés les noms et prénoms de centaines de déportés juifs dans les camps d’exterminations du régime nazi. Un guide nous a expliqué l’histoire de ce mémorial, son importance et son rôle. Une partie du musée est une exposition permanente, des historiens et des chercheurs y travaillent encore, notamment pour dénoncer l’antisémitisme, un problème grave et d’importance capitale toujours d’actualité au XXIème siècle. Nous avons ensuite assisté à des ateliers sur deux grands thèmes : la propagation des théories du complot et les procès de grands dirigeants nazis après la Deuxième Guerre mondiale. Ces ateliers ont nécessité du raisonnement et de l’esprit critique. Midi passé, nous sommes partis en direction du très célèbre, très ancien mais magnifique… j’ai nommé, le Musée du Louvre ! Les premiers bâtiments de ce qui deviendrait le grand musée du Louvre ont été construits en 1190 par le roi Philippe Auguste. D’abord utilisé comme un palais royal, le Louvre n’a cessé de s’agrandir et d’évoluer pour devenir le musée que l’on connaît aujourd’hui. Sa particularité ? Un véritable labyrinthe où se perdre est monnaie courante. A chaque coin, dans toutes les pièces on trouve de superbes chefs d’œuvres, bien sûr classés selon la provenance et l’époque. Le musée est une œuvre d’art en lui-même, du fait de son architecture gigantesque et de sa richesse de décoration. En toutes pièces et couloirs, en tous salons et galeries, le Louvre vous impressionnera, surtout si vous êtes féru d’art.

    Ça y est, la nuit tombe peu à peu alors que nous quittons le Louvre pour prendre le métro direction Montparnasse. Passage à la boulangerie de la gare pour acheter un repas. Chacun choisit, nous nous régalons et finissons ce séjour de la meilleure des manières. Alors que le train nous embarque et commence sa longue course vers le Port de la Lune, chacun patiente avec de bons souvenirs en tête.

    Textes et photos de notre envoyé spécial Emilien COTRAIT

     

     

    Au Bord du LAK - 9ème édition

  • Economie & Environnement

     

     

     

    Montagne d’or, l’abandon d’un projet… pas si brillant !

    Depuis un mois environ, les médias métropolitains et guyanais ont relancé le sujet de la construction d’une mine d’or à ciel ouvert au cœur de la Guyane : la « Montagne d’or ». Discuté et débattu en 2018, le projet Montagne d’or a divisé l’opinion publique :

    D’une part ses partisans prônent un projet économique rentable, générateur de nombreux emplois dans un pays touché par un fort taux de chômage.

    D’autre part, les opposants pointent du doigt une installation minière très polluante, pouvant impacter la biodiversité ainsi que la vie des individus vivant en communauté, les peuples autochtones.

    Ce sujet est relancé en cette période mai-juin, où l’Etat a beaucoup tergiversé avant de finalement abandonner le projet. Le succès du parti Europe Ecologie Les Verts aux élections européennes et l’attachement des Français à la conservation de la biodiversité ont poussé le gouvernement à prendre une position plus claire en matière de protection de l’environnement. Face à ce constat, une problématique s’impose :

    L’abandon de la Montagne d’or est-il une victoire écologique ou une simple étape dans la lutte contre la pollution minière en Guyane ?

     

    L’entreprise et son projet :

    L’entreprise « Compagnie Montagne d’Or » (CMO) ou « Compagnie Minière Montagne d’Or » est une entreprise française basée en Guyane, à Cayenne. Elle travaille à l’extraction, au développement et à l’exportation de l’or sur les sites de gisements d’or primaire en Guyane française. Elle se présente comme un consortium Russo-Canadien, puisque ses deux filiales principales très présentes dans son activité sont Colombus Gold (société canadienne) et Norgold (société russe). La compagnie avait fait du projet Montagne d’or le fer de lance de son développement, de sa croissance économique locale et internationale.

    Une mine d’or, synonyme d’emploi et de croissance :

    Ce projet de mine d’or à ciel ouvert situé à 125 km au sud de Saint-Laurent du Maroni est présenté comme très rentable, sur plusieurs plans :

    Tout d’abord, cette gigantesque installation permettrait (selon les estimations de la compagnie) « d’extraire 85 tonnes d’or de réserves […] soit une production d’or d’environ 6,7 tonnes par an, sur douze ans minimum ». Cette période d’exploitation se traduirait en effet par une forte productivité, d’importants bénéfices seraient générés par la mine.

    Ensuite, le site serait une sorte de générateur d’activité et d’emploi : la compagnie espère créer environ 750 emplois directs et 3 000 indirects et induits, ainsi que des formations aux métiers de la mine industrielle. Une offre qui fait rêver, dans une région où le taux de chômage est très élevé, il s’établit aux alentours de 20 % de la population active ! Enfin, la CMO est réellement déterminée à développer le projet, et tente de convaincre les opposants avec deux conditions : la « Sécurité des personnes » et le « Respect de l’environnement » en appliquant toutes les règlementations françaises et européennes.

    Cependant, les partisans du projet Montagne d’Or doivent désormais mettre fin à leurs espérances. Leurs efforts sont vains car, à plusieurs reprises, les membres du gouvernement Macron ainsi que le Président lui-même ont assuré mettre un point final à ce projet. Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, invitée à France Info vendredi 31 mai déclare : « Nous n’accepterons pas ce projet qui va éventrer la forêt amazonienne en Guyane et qui n’a aucun sens écologiquement parlant. Ça ne se fera pas ! ». L’annulation de Montagne d’Or a été actée, le projet était jugé incompatible avec les objectifs écologiques fixés.

    Opposition : une lutte pour la forêt et la biodiversité

    L’Etat n’a pas été le seul acteur dans l’abandon du projet, de nombreuses associations et ONG environnementales ont tenté d’intervenir, de dialoguer et de convaincre d’abandonner la Montagne d’or, un combat rejoint par de nombreux Guyanais. C’est finalement une victoire écologique pour les opposants, le projet aurait eut des impacts terriblement néfastes sur l’environnement local :

    Une déforestation massive : selon Le Monde, « l’espace occupé par la mine sera de 8 km². Un gigantesque site industriel qui nécessitera de déraciner l’équivalent de 820 stades de football au milieu de la forêt amazonienne ». Par conséquent cette déforestation impacterait les écosystèmes animaux et végétaux, ainsi que le lieu de vie des populations autochtones et des autres communautés.

    Ce n’est pas tout, la mine défigurerait le paysage et le terrain avec sa fosse dédiée à l’extraction de 2,5 km de long, 400 m de large et de 200 m de profondeur.

    Ensuite, le projet est critiqué pour l’utilisation de cyanure dans l’extraction de l’or. Ce composant chimique très toxique peut contaminer l’homme et la nature. La compagnie a alors pris des précautions et prévu la mise en place de bassins pour le traitement de l’eau, mais il y a des risques de débordement des bassins en cas de forte pluie, et en cas de rupture de digue. Selon l’ONG allemande Sauvons la forêt, au moins 25 ruptures de digue de ce type ont eu lieu depuis 2000, contaminant ainsi les lieux.

    De plus, ce site est très énergivore, le processus d’extraction et de transformation de l’or nécessite une très grande quantité d’eau et d’énergie. Selon les associations de protection de l’environnement, la mine devrait représenter environ 8,5 % de la consommation électrique de la Guyane. Une ligne haute tension de 125 km entre la Montagne d’or et St-Laurent du Maroni est prévue pour alimenter le site. La Compagnie Montagne d’Or répète souvent vouloir minimiser les impacts environnementaux dans ce projet minier, pourtant selon Le Monde, « 142 millions de litres de fuel seront brulés en 12 ans et 140 000 litres d’eau par heure seront nécessaires pour extraire l’or ». 140 000 litres d’eau par heure ? Oui, cela est conséquent et le rendement n’est pas toujours très élevé. Enfin, l’empreinte carbone générée par la construction et les activités industrielles, sur une durée de 12 ans, serait très importante. Autant de problèmes ainsi évités avec l’abandon de la Montagne d’or : voilà une victoire écologique.

    Montagne d’or, l’élément déclencheur ?

    Plusieurs membres du gouvernement ont réitéré les déclarations négatives dans la presse au sujet de la construction de la mine, pourtant rien n’est véritablement acté et la décision d’abandon du projet doit servir d’exemple. 

    Comme nous l’évoquions précédemment, cette victoire écologique pourrait et devrait être une première étape, un début dans la lutte contre la pollution minière. Malgré une situation économique inquiétante, ce territoire peut être conforté à abandonner progressivement l’exploitation d’autres sites miniers, sous la pression et l’implication des citoyens. Cela s’impose, il est logique de mener un projet écologique en profondeur, car la mine Montagne d’or n’est pas la seule en Guyane. Le territoire est largement exploité pour ses ressources minérales souterraines.

    Cette affaire aura sans doute éveillé les consciences sur le fait que la pollution minière est loin d’être résolue. Quelles suites, quelles espérance pour un monde plus vert en Guyane ? La réponse au cours du mois de juin, où le ministre de la transition écologique François de Rugy doit se rendre sur place.

    Emilien Cotrait

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    Politique & société

    Elections Européennes 2019 : une seule Europe, plusieurs enjeux

    Image https://www.vie-publique.fr

    Le 26 mai 2019 aura lieu l’élection européenne. Les citoyens de chaque pays membre de l’UE éliront leurs députés au Parlement européen où ils siègeront pour une durée de 5 ans.

    Dans ce moment de démocratie aux enjeux majeurs, des interrogations nous viennent à l’esprit : que proposent les candidats sur le plan économique, dans une Europe aux nations et économies très diverses ? Et surtout, que représentent les élections européennes pour les électeurs français ? Pourquoi ce scrutin n’apparaît-il pas comme un vote d’importance aux yeux de beaucoup d’électeurs ?

    L’élection européenne est un scrutin complexe à l’échelle d’un continent. Les citoyens de chaque pays membre votent pour des listes représentant des partis politiques ou des groupes. Chaque liste porte un programme concernant le pays en question et l’Europe. Quel que soit le nombre de listes et de candidats, il faut savoir qu’à l’issue du scrutin, chaque pays obtient un nombre d’élus au Parlement Européen proportionnel à son nombre d’habitants. La France en compte actuellement 74. Les sièges sont attribués en fonction du pourcentage de voix obtenu par la liste et selon la position que les candidats occupent dans celle-ci. On parle de « scrutin à la représentation proportionnelle ». En France, le pluralisme politique atteint des records, les électeurs auront le choix entre 34 listes. Cet effectif s’explique par les nombreuses personnalités politiques qui ont pris l’initiative de créer leur propre mouvement ces deux dernières années, mais aussi par la volonté de citoyens qui se sont inspirés du mouvement de contestation sociale des « gilets-jaunes » pour porter des revendications. Avec la quasi-totalité de l’échiquier politique, les électeurs français auront l’embarras du choix. 34 listes électorales et autant de programmes, cela fait un éventail d’opinions très varié. Les quatre grands thèmes proposés par les candidats sont l’économie, l’écologie, la sécurité et l’immigration et les institutions. Nous analyserons les propositions des principales listes concernant l’économie.

     

    Premièrement, l’économie occupe une large partie des programmes, sur fond de justice sociale et de lutte contre les inégalités entre les classes sociales. Alors que les revenus moyens sont très différents entre les pays de l’Union, une idée a été proposée dans de nombreux programmes : la mise en œuvre d’un SMIC (salaire minimum) européen adapté à chaque pays. Cette mesure a été beaucoup reprise car elle permettrait de lutter contre les inégalités de revenus et d’aplanir les différences entre citoyens européens. Les rémunérations dépendent du niveau de vie et du salaire moyen des employés d’un pays. Ainsi, les SMIC européens sont variés et plus ou moins adaptés à l’économie locale. Si le gouvernement est le seul responsable de l’établissement de ce palier de revenu, l’Union Européenne pourrait imposer la mise en place d’un nouveau SMIC adapté à chaque pays, et logiquement plus important. Reste à savoir si cette mesure est applicable : elle contribuerait à l’amélioration du niveau de vie des citoyens et à une augmentation de la consommation, mais impacterait peut-être à court terme les entreprises, qui devraient payer des charges salariales plus importantes. Autre idée, la réforme sur le travail détaché. C’est le second point de discorde entre les principaux partis, certains souhaitant abroger ou modifier ce statut qu’ils jugent trop avantageux. Un travailleur détaché est un employé dans une entreprise d’un pays A, envoyé dans un pays B pour y travailler pendant une période donnée. Lors de son temps de travail, il bénéficie donc de certains avantages économiques spécifiques au pays dans lequel il se trouve. Par exemple les rémunérations (pour un travailleur détaché, il est plus avantageux de travailler en France où le SMIC mensuel brut est d’environ 1 500 €, plutôt qu’en Bulgarie et en Roumanie ou le SMIC ne dépasse pas 450 € par mois) ou encore les conditions fiscales qui ne sont pas les mêmes entre les pays (un travailleur étranger continuera à payer des cotisations pour son pays de résidence, parfois moins élevés). L’idée recherchée est de mettre sur un pied d’égalité les travailleurs européens. Toutefois, cela impacterait le taux de chômage, pour certains pays comme le Portugal, la Pologne ou encore la Roumanie qui ont beaucoup de travailleurs détachés. Concernant le budget de l’Etat dans l’Union Européenne, les propositions fusent encore : La République En Marche par exemple souhaite investir beaucoup dans le budget européen, tout comme Europe Ecologie Les Verts ou bien le Parti Socialiste et Place Publique. Ces quatre partis justifient une hausse de l’investissement pour financer les plans d’action climatique. De son côté, plus opposé à l’investissement budgétaire dans l’UE, le Rassemblement National mené par Jordan Bardella souhaite mettre fin à la Politique Agricole Commune (PAC) et favoriser une politique agricole française. Une idée qui fait débat car il ne faut pas oublier que c’est l’Europe des 27, et pas seulement de la France. Le candidat du Rassemblement National ainsi que d’autres eurosceptiques ont déjà expliqué ces baisses de contribution à l’UE qui ne rétribue pas assez les Etats comme la France. En effet les projets européens nécessitent un large investissement financier de la part de pays membres, mais ils permettent ainsi d’améliorer les écoles, les hôpitaux, les lieux culturels ou les transports, etc. Ceci n’est pas un point de vue mais une analyse : le budget investi dans l’Union Européenne a une réelle utilité. Une seconde candidate, Manon Aubry tête de liste pour La France Insoumise, parle d’un « arrêt de la contribution de la France dans le budget de l’UE » tant que celle-ci « continue de promouvoir une politique d’inégalités ». En effet, c’est par une politique de désobéissance que la liste du parti de Jean-Luc Mélenchon souhaite s’imposer au Parlement. Par ailleurs, La France Insoumise souhaite aussi la mise en place d’un SMIC européen à environ 75 % du salaire médian. Enfin, d’autres idées sont proposées pour limiter le poids des multinationales sur le marché européen, diminuer voire cesser nos émissions polluantes en imposant une taxe carbone aux frontières, lutter contre l’évasion fiscale, etc.

    Si je n’ai évoqué avec précision que les mesures concernant l’économie, un autre sujet apparaît comme non négligeable : la crise du climat et de la biodiversité que nous vivons. C’est un thème sur lequel convergent la plupart des partis : ils prônent tous - ou presque - une réduction des émissions polluantes, une préservation de la biodiversité, une diminution de l’utilisation des produits phytosanitaires nuisibles aux sols et à l’environnement et la mise en place de politiques écologiques… Que de paroles, et si peu d’actes… peut-être que les nouveaux députés européens agiront et permettront, lors de leur mandat, d’éviter d’atteindre un point de non-retour.

    Il est évident que les sujets de ce vote sont nombreux et variés. J’ai choisi de détailler davantage les propositions concernant l’économie, afin d’être plus précis et de mieux comprendre les idées. Il y a dans cette campagne européenne une réelle possibilité de changer les choses, quelle que soit l’issue de ce scrutin. Mais les résultats des élections européennes représentent-ils vraiment la totalité des électeurs ? Question rhétorique, le taux d’abstention bat depuis longtemps des records, notamment dans cette élection. Afin de mieux comprendre les raisons de ces forts taux d’abstention, mais aussi l’état d’esprit de certains électeurs à moins d’une semaine du jour J, j’ai interrogé plusieurs enseignants ou membres de l’administration de mon lycée.

    Attention : je tiens à préciser que les réponses aux questions sont personnelles, et ne visent en aucun cas à influencer les lecteurs sur une idéologie politique quelconque.

    Les personnes interrogées ont répondu à ces deux questions :

    1. L’élection européenne du 29 mai représente-elle, pour vous, un moment décisif ? Pourquoi ?
    2. Pour ou contre l’abstention de vote ?

    Dans le CDI du lycée, les deux documentalistes assis au bureau, vivement intéressés par l’élection me répondent :

    1. « Cette élection est un moment décisif pour plusieurs raisons, comme la dégradation de l’image de l’UE, le Frexit et la montée des populistes ». Cette professeur documentaliste alerte sur ce qui pourrait être des menaces potentielles à l’unité des 27, notamment le Frexit, version française du Brexit : une expérience catastrophique tant sur le plan national qu’européen, déjà tentée par le Royaume Uni.

    2. Elle ajoute ensuite être « contre l’abstention de vote » et même « pour le vote obligatoire car c’est un droit universel, pour lequel certains peuples et pays se battent encore ». N’excluant pas l’idée de prendre en compte les votes blancs (bulletins de votes considérés comme nuls car ne représentant pas l’un des candidat(e)s ou partis), elle conclut sur la nécessité d’aller voter le 26 mai prochain : « le vote est un droit, cela se respecte ».

    Adossé au fauteuil, attentif, son collègue apporte ensuite un point de vue sur l’Europe, révélant les raisons des nombreuses abstentions de votes de la part des Français. 1. Il dit : « Ce devrait être un moment décisif de la vie démocratique mais les fonctions du Parlement Européen sont trop méconnues et une grande partie de l’électorat ne se sent pas concernée par cette échéance ». Voici donc les principales explications à l’abstention de vote, mais ce n’est pas tout : « l’image des institutions européennes n’est pas très bonne et cet échelon parait très éloigné des préoccupations des citoyens électeurs ». Et oui, en France beaucoup d’électeurs ne se sentent pas concernés, impliqués par l’Union Européenne, peu de visibilité mais surtout une préférence à la politique nationale qui semble pour beaucoup plus importante.  2. Et vous, êtes-vous pour ou contre l’abstention ? « Contre. L’abstention est une maladie de la vie démocratique », mais selon lui ce phénomène n’est pas uniquement dû au manque de décision des électeurs, « c’est aussi un symptôme dont la classe politique est en grande partie responsable ».

    Enfin, arrivé devant le bureau du proviseur adjoint du lycée, je me décide à l’interroger : 1. « Je pense que l’enjeu des élections européennes est doublement important :

    * Premièrement pour défendre un ensemble de valeurs comme la démocratie, la solidarité, les droits de l’homme, la liberté de circuler et réussir sa vie où l’on veut, le respect des convictions de chacun, et ce face à la montée des extrémistes et nationalistes.

    * Ensuite, afin de fonder un modèle de civilisation qui soit respectueux de notre planète, ce qui ne peut se faire à l’échelle d’un pays. »

    Convaincu de l’importance du moment, il ajoute que « ces élections sont décisives car c’est le Parlement Européen et sa future couleur politique qui imposera ses choix et ses domaines. ».

    2. En conclusion plutôt pour ou contre l’abstention ? « Vu l’importance de l’enjeu, des enjeux, s’abstenir est dangereux car c’est laisser le champ libre à ceux qui porteront des mouvements extrémistes au Parlement. En clair, il faut voter. ».

    Ainsi, ayant effectué mon travail de reporter, je retourne vers vous. 26 mai 2019, une date importante qui en dira long sur l’avenir d’une Union Européenne en plein bouleversement. La semaine d’avant scrutin est décisive, le sprint final des candidats dans la course au Parlement est déjà lancé.

    Plus qu’un mot : à vos marques, prêts… votez !

    Emilien Cotrait

     

    Au Bord du LAK - 11ème édition